le 31 janvier 2019

Pierre Foucher et Bernard Richard coprésideront la Commission sur la gouvernance

Deux ans pour définir un modèle de gouvernance pour l’Acadie du 21e siècle

Dieppe, Nouveau-Brunswick, le 31 janvier 2019 – Une première commission du Projet de l’Assemblée nationale de l’Acadie (ANA) vient d’être mise sur pied. Il s’agit de la Commission sur la gouvernance en Acadie, qui sera coprésidée par le constitutionaliste Pierre Foucher et l’ancien Ministre et Défenseur des enfants, Bernard Richard. Son mandat consiste à étudier et proposer, d’ici l’automne 2020, un modèle de gouvernance régionale apte à servir les intérêts de l’Acadie du 21e siècle. Ce mandat sera mené en consultation directe avec le peuple acadien et francophone, les Premières Nations et les communautés anglophones de l’Acadie, l’objectif étant d’améliorer la qualité de vie de la communauté acadienne et francophone du Canada atlantique.

« Peu de personnes réunissent en Acadie et dans la francophonie canadienne les qualités nécessaires pour mener à bien cet important travail, et nous leur sommes reconnaissants d’avoir accepté ce rôle », souligne Michel J. C. Cyr, avocat et membre du Bureau de direction du Projet de l’ANA. Tout au long de sa carrière le constitutionaliste Pierre Foucher a étudié la question de l’autonomie des minorités, tant en Acadie qu’ailleurs dans le monde, et a publié de nombreux textes à ce sujet.

De son côté, l’avocat et Défenseur des enfants Bernard Richard a participé au fil des années à la fois à la politique provinciale (comme député et Ministre au Nouveau-Brunswick), au gouvernement municipal et dans le monde associatif (en tant que Secrétaire général de la SNA au début des années 1980). Ces expériences lui ont permises de constater les limites du « pouvoir acadien » dans le contexte de ces instances politiques, limites qui continuent d’avoir des répercussions importantes sur la survivance et l’épanouissement du peuple acadien au Canada atlantique.

Les travaux de la Commission sur la gouvernance de l’ANA commenceront d’ici quelques semaines et se poursuivront jusqu’à l’automne 2020. Les étapes comprennent en premier lieu une revue de la littérature, suivie de l’identification des domaines de compétences aptes à permettre au peuple acadien de mieux gérer son devenir. Des premières consultations publiques sont prévues dès cet été, possiblement dans le cadre du Congrès Mondial Acadien 2019.

Différentes personnes participeront également aux travaux de recherches de la Commission en y contribuant des interventions, des analyses ou des réflexions. Elles sont notamment : Michelle Landry, sociologue et spécialiste de la question des minorités francophones canadiennes, Christophe Traisnel, politicologue et spécialiste en modèles politiques comparés, Léon Thériault, historien à la retraite et auteur du livre La question du pouvoir en Acadie, Rosella Melanson, militante acadienne féministe et chroniqueuse, Réjean Aucoin, avocat et militant pour les droits des Acadiens de la Nouvelle-Écosse, ainsi que Mathieu Wade, sociologue, chroniqueur et chercheur à l’Institut d’études acadiennes de l’Université de Moncton.

Enfin, l’avocat Michel J. C. Cyr et l’ancien sous-ministre Roger Doucet, tous les deux membres du Bureau de direction du Projet de l’ANA, suivront de près les travaux de la Commission et y siègeront à titre ex-officio. Le soutien administratif sera offert par le Secrétariat du Projet de l’ANA, sous la direction de l’expert en gestion de projets Daniel LeBlanc, qui agit également en tant que porte-parole de l’ANA.

Le Projet de l’Assemblée nationale de l’Acadie (ANA) s’inscrit dans une démarche de continuité historique pour le peuple acadien et autour d’une vision d’une « Acadie française, prospère, en santé, heureuse et en paix, ouverte sur le monde et autonome sur son territoire ». Le projet est administré par l’organisme à but non-lucratif Nation Prospère Acadie Inc., incorporée en 2018 et dont les administrateurs sont Michel J. C. Cyr, Jean-Guy Poirier et Roger Doucet.

« Les membres du Bureau de direction du Projet de l’ANA ont en commun le désir de vouloir bâtir et léguer à l’Acadie une solution institutionnelle apte à servir les intérêts du peuple acadien au 21e siècle », souligne M. LeBlanc. « Les personnes souscrivant à cette vision sont encouragées à nous rejoindre ou bien à nous suivre par l’entremise de notre site web (anacadie.ca) et de notre page Facebook, afin de participer activement à façonner l’avenir du Projet », conclut-il.

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