le 30 mai 2019

Jean-Luc Bélanger et Ghislaine Foulem coprésideront la Commission sur le territoire

Un an pour répondre à la question : où se trouve l’Acadie ?

Dieppe, Nouveau-Brunswick, le 30 mai 2019 – Une deuxième commission du Projet de l’Assemblée nationale de l’Acadie vient d’être mise sur pied afin de se pencher sur le territoire et la toponymie. Elle sera coprésidée par Jean-Luc Bélanger et Ghislaine Foulem, deux personnes qui ont consacré une partie importante de leur vie au service de l’Acadie. Le mandat de cette commission consistera à étudier et définir le territoire de l’Acadie en consultation avec le peuple acadien, les Premières Nations et les communautés anglophones qui partagent ce même territoire.

Une équipe de chercheurs et de conseillers venant de différentes régions de l’Acadie participeront également aux travaux de la Commission en y contribuant des analyses et des réflexions. Ces personnes seront notamment Samuel Arseneault, géographe à la retraite de l’Université de Moncton, Georges Arsenault, historien de l’Île-du-Prince-Édouard, Cécile Chevrier, productrice de films originaire des Îles de la Madeleine, Jean-Marie Nadeau, journaliste et nationaliste originaire du Madawaska, Marc Lavoie, historien, archéologue et professeur à l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse ainsi que Majella Simard, géographe, spécialiste en développement régional et professeur à l’Université de Moncton.

Tout au long de sa carrière, celui que l’on surnomme le « père des Jeux de l’Acadie », Jean-Luc Bélanger, a cherché à faire avancer la cause de la vie française en Acadie. « L’identification de l’Acadie à ses régions m’a toujours fasciné, » souligne M. Bélanger. « Par nos recherches et nos interventions notre Commission cherchera à mieux faire reconnaître cette réalité. » De son côté, la militante acadienne Ghislaine Foulem ajoute que la démarche vise également la réalisation de symboles tangibles pour souligner l’importance et le statut de la communauté francophone en atlantique. « Sur l’ensemble du territoire la population est en contact quotidien avec la langue française au niveau des services publics, des loisirs et des affaires, » souligne-t-elle. « Une partie de notre travail consistera à voir comment un meilleur affichage de cette identité pourrait contribuer à renforcer l’Acadie. »

La Commission sur le territoire et la toponymie a débuté ses travaux aujourd’hui et ses recherches se poursuivront jusqu’à l’automne 2020. Elle aura à identifier les régions traditionnelles acadiennes (ex. Péninsule acadienne, Restigouche, Évangéline, etc.) ainsi que les centres de vie française en Acadie (ex. Charlottetown, Fredericton, Halifax, etc.). Par la suite, elle s’attardera à rechercher et recommander des solutions pour mieux identifier et faire reconnaître l’importance de ce territoire. Des premières constatations devraient être rendues publiques dès cet été lors du Congrès Mondial Acadien 2019.

Le Projet de l’Assemblée nationale de l’Acadie (https://anacadie.ca/) s’inscrit dans une démarche de continuité historique pour le peuple acadien et autour d’une vision d’une « Acadie française, prospère, en santé, heureuse et en paix, ouverte sur le monde et autonome sur son territoire ». Le projet est chapeauté par l’organisme sans but lucratif Nation Prospère Acadie qui en assure l’administration.